Les termes « Khâgne » et « Hypokhâgne » ont eu leur apparition à la fin du 19e siècle. Ce sont des classes préparatoires littéraires qui sont actuellement synonymes de prestige. Mais une question se pose : à quoi peut-on s’attendre lors de la Khâgne et de l’Hypokhâgne.

Khâgne et Hypokhâgne : qu’est-ce que c’est ?

Pour pouvoir se préparer aux concours littéraires très sélectifs, afin d’intégrer les Écoles Normales Supérieures, Ulm à Paris ou Ulm à Lyon, la classe préparatoire Khâgne et Hypokhâgne est indispensable. Connue également sous le nom de classe préparatoire littéraire AL, elle a une durée de deux ans. Le mot Hypokhâgne désigne la première année de la préparation. Il est également connu par le nom « lettres supérieures ». La seconde année est appelée « première supérieure » ou Khâgne. Lors de ces cours préparatoires, les matières littéraires sont plus approfondies qu’au lycée et le niveau est exigeant. Il est donc nécessaire de faire beaucoup de travail personnel et surtout d’avoir une curiosité intellectuelle et un appétit du savoir.

Khâgne et Hypokhâgne : pour qui ?

Les cours préparatoires Khâgne et Hypocagne ne sont pas accessibles à tout le monde et ne sont pas faciles à intégrer. Des critères sont indispensables. En général, on peut y trouver de très bons élèves en classe de terminale littéraire, ES et S qui sont bons en sciences humaines comme la littérature, l’histoire, la langue, la philosophie, etc. Pour pouvoir y entrer, il est essentiel d’avoir de bons résultats aux bacs de philo, français, de langues et d’histoire. La connaissance d’autres langues comme le grec ou le latin est un plus.

À quoi peut-on s’attendre ?

Le fait d’être intégré au Khâgne et Hypokhâgne ne veut pas dire qu’il ne faut plus faire d’efforts et que l’élève va tout de suite être admis aux concours. En effet, moins de 5 % des candidats pourront intégrer ces écoles. Il y a donc un rythme à suivre, qui est de 23 heures par semaine pour les cours où il n’y a pas d’options. Ajouté à cela, il y a les devoirs sur table et également une interrogation orale par semaine. Le redoublement est interdit en première année saut pour motif de santé. Par contre, pour ceux qui ont échoué aux concours, il est possible de retourner en classe de Khâgne si l’étudiant obtient une autorisation du chef d’établissement. Il y a même certains élèves qui triplent leur année de Khâgne, mais ce cas est extrêmement rare.